mercredi 30 décembre 2009

MICKAEL JACKSON VICTIME DES APPARENCES

Comme je l'ai toujours cru, Mickael Jackson n'a jamais été un pédophile !

Il aura fallu attendre sa mort pour que la preuve de son innocence soit enfin apportée (la "victime" vient d'avouer son mensonge dans un but purement lucratif).

Je n'ai jamais mis en doute sa pureté car j'ai avec lui un point commun : le syndrome de Peter Pan.

Dans ce monde cynique et hyper matérialiste aux antipodes des idéaux que je défends, l'authentique pureté de Mickael Jackson ne pouvait pas être comprise.

Oui on peut dormir avec des enfants (comme l'avouait sans complexe ni ambigüité Michael Jackson devant la caméra du reporter) sans être pédophile pour autant.

Cela ne dérange que les esprits mal tournés. L'innocence ça existe encore, Dieu merci ! Personnellement je n'ai jamais trouvé déplacé l'aveu de Mickael Jackson à ce sujet, n'ayant personnellement pas l'esprit à ce point corrompu par l'hystérie anti-pédophiles.

Mais surtout, parce qu'entre esprits sains on se comprend.

J'ai toujours perçu la pureté de coeur de Michael Jackson, ne lisant nulle perversité dans son regard, ne décelant aucun vice pédophilique dans son être et son attitude. Juste l'authenticité, la grande pureté de cœur du Peter Pan qui naïvement avoue à des citoyens honnêtes (en réalité des loups cyniques) dormir avec des enfants sans que la moindre crainte qu'on puisse l'accuser de pédophilie n'effleure son esprit sain.

Il ne m'est jamais venu à l'esprit que Mickael Jackson fût pédophile sous prétexte qu'il dormait avec des enfants. Faut-il être d'une réelle perversité pour croire cela quand on connaît un peu le personnage ! Mickael Jackson n'avait rien d'un pervers ni d'une crapule, bien au contraire c'était un homme -un enfant plutôt- épris d'idéal. Les journalistes qui ont semé le doute et la populace qui a cru à leurs insinuations sont de réels pervers, eux.

Mickaël Jackson avait la naïveté d'un vrai coeur pur.

Comme tous les gens purs de son espèce, il a été victime des apparences.

Victime de sa pureté de coeur.

Cela ne me choque pas qu'un personnage comme lui reconnaisse dormir avec des enfants. Son innocence transparaissait sur son front.

Ses moeurs de Peter Pan n'avaient vraiment rien de compromettantes : évidence que des esprits malsains, des coeurs viciés par le matraquage médiatico-politique ne peuvent pas comprendre.

Raphaël Zacharie de IZARRA

jeudi 24 décembre 2009

863 - Macho

Les eunuques ont pris place dans notre société émasculée. Toute une génération qui se sent à l'aise dans ce monde de caniches. Il ont leur leur roi -couronné de dentelles- et ce roi s'appelle Dupont, leur olympe -le poulailler-, leurs lois -le code des pédés-, leurs grands centres de féminisation aussi, nommés "médias", "république", "publicité".

Leur pire ennemi : la virilité. Leur credo : la castration. Leurs opinions : celles de leur femme.

Poules d'eau vêtues de tutus mentaux, mauviettes mouillées dans les affaires de tata, héros du métro chaussés de pantoufles, ces roquets à la dent molle prônent le nivellement des sexes, l'édulcoration des genres, voire le total rabaissement phallique, confondant volontiers la morale du mâle avec le code du parfait châtré.

Ils ont une fierté de limace, des intentions de toutous, des revendications de soumis.

Persuadés de respecter la femme parce qu'ils la laissent démocratiquement piétiner leur épée de son talon-aiguille (ce fer-de-lance de la volaille en révolution), tordre leur marbre originel devenu bâton de guimauve, briser leur double vase solaire, ils sont devenus féministes, sodomites, avorteurs...

Et prennent leur dévirilisation pour de la galanterie.

Rasés de la tête aux pieds, annelés comme des bestiaux matés et adoptant les moeurs veules, plates, flasques des hôtes des potagers, ils ont fini par arborer la face placide des pantins poltrons, singer les allures ternes des mignons moineaux de mai...

Au nom de la parité Mars-Vénus ces jolis sont d'accord avec toute avancée de la cause pourvu que leur panache piteux de coquelets déplumés ne dépasse pas la permanente des porteuses de jupes qui les tiennent en laisse...

Après avoir lamentablement poussé les caddys de supermarchés, ces torcheurs de nourrissons s'attèlent aux landaus... Ils donnent même le biberon ! A quand l'allaitement ?

Moi je suis un macho, un vrai. Sans chaîne.

Mâle immémorial, héritier sain de mes gamètes intacts, imperméable aux siècles, antipathique mais authentique, nulle femme ne saurait me dénaturer.

Je suis un dominant, un vainqueur, un lion.

Porteur du sceptre qui désigne l'astre masculin auquel je m'identifie, je sais où est la place de l'homme et où est celle de la femme.

J'ai avec moi l'autorité innée de ceux qui ont conscience d'être fils de Râ et s'en glorifient. Au lieu d'en rougir devant l'autel mensonger des féministes.

Un mâle est un seigneur, la femme son naturel laudateur.

C'est la loi.

La loi des sexes, non celle du siècle. Toute descendante d'Eve qui se révolte contre la souveraineté de son demi-dieu n'est pas digne de se faire ensemencer. La gloire de la femme est dans les germes d'humanité qu'elle porte en son sein, non dans le venin du féminisme qu'elle inocule à son maître.

Je suis un macho, un pur, un dur, sans artifice. Ma pensée est de fer, mon front est lumineux, mon flanc divin.

Mon regard choisit, ma main désigne, mon bras décide, la femme dit oui.

Borné, moi ?

Non, simplement burné.

dimanche 20 décembre 2009

862 - Vive la pollution !

La pollution est une réalité plus médiatique qu'effective, à mon sens.

Je ne nie pas la pollution, je prétends seulement qu'elle est insignifiante. Je ne crois pas que l'homme puisse faire fondre les pôles. Et quand bien même il le pourrait avec ses petites fumées, quelle importance ?

Depuis que l'homme est sur terre il n'a cessé de la transformer, de canaliser ses forces, de l'embellir, de la domestiquer à sa convenance.

Bref, de donner un visage humain à la friche originelle.

Agir sur notre globe originel, c'est nécessairement le défigurer.

Creuser le sillon n'a rien de naturel, certes. Mais justement, c'est cela que l'on appelle la CIVILISATION. Fondamentalement le geste est le même entre faire naître un sillon et faire sortir de terre des usines : l 'acte reste un acte de civilisation.

La seule différence est dans la profondeur de la plaie dans le sol occasionnée par le génie humain. Mais le principe est le même.

Pour réduire, voire éliminer radicalement la pollution, il faudrait tout simplement cesser de vivre. Absurde, non ?

Ne perdons pas le nord : vivre c'est polluer. Revoyons plutôt la notion de "pollution", puisque respirer c'est fatalement "polluer". Que ce soit le poumon humain ou le poumon industriel qui rejette du "gaz nocif", fondamentalement quelle différence ? Les deux sont au service de l'homme. La pollution fait partie intégrante de la vie comme la mort, la souffrance ou les morpions.

Excréter, uriner, suer, rire, aimer le beurre, les carottes, son chien, ses enfants, sa femme, sa maîtresse, n'est-ce pas contribuer activement à la "pollution" ? L'écologiste primaire voit les problèmes sans aucun recul, essentiellement à échelle sociale, psychologique et non dans sa globalité, sa complexité, ses nuances. Encore moins sous l'aspect philosophique.

Débarrassée des fumées émotionnelles, la "pollution" ne signifie plus grand chose. A la lumière de la pensée rationnelle cette "pollution" est à reconsidérer car elle n'a plus du tout le même sens vue sous l'angle de la subtile, durable et gigantesque machinerie géologique qui se moque des spéculations humaines...

Je suis persuadé que les fumées d'usine -tout comme les vomissements volcaniques- s'incluent dans la complexe, miraculeuse alchimie des éléments. Selon moi les fumées industrielles ne s'opposent pas à l'ordre : au contraire elles entrent dans la danse géologique. La planète réagit aux agressions comme notre corps face aux virus : elle tire profit des stimulations extérieures pour recombiner ses éléments et s'enrichir, trouver des parades, se complexifier à l'infini.

Elle se réinvente en permanence, se renforce pour mieux tourner, durer, briller avec ses soeurs dans la grande symphonie galactique. A l'image du corps humain qui s'adapte à son milieu et gagne des centimètres, des anticorps, des années de vie supplémentaires avec les siècles et, parallèlement, invente l'agriculture, l'Art, le chant grégorien, les réseaux d'égout, les médicaments, les fusées interplanétaires, INTERNET, etc.

Tout dans la nature nous montre que la vie est un principe auto-régénérateur, auto-réparateur d'une insoupçonnable ingéniosité triomphant de tout, s'imposant partout, émergeant de toutes part sans explication.

N'est-ce pas miraculeux ?

Bien sûr entre l'agression (ou plutôt la stimulation extérieure) et sa mise à profit il faut un laps de temps nécessaire. Plus la machine est imposante, plus elle a besoin de temps pour s'adapter à sa nouvelle condition. Entre la plaie et sa totale guérison il y a la cicatrice. Ce que nous vivons à notre échelle, ce sont les effets immédiats de ces stimulations. Pour faire simple, les plaies, les cicatrices. Pauvres fourmis naviguant sur le vaste paquebot planétaire, nous sommes trompés par notre manque de recul... Mais nos enfants naîtront dans un monde réparé et fortifié.

Le principal défaut des images spectaculaires que l'on nous montre au sujet de la pollution, c'est qu'elles sont spectaculaires précisément.

Le prodige de l'adaptation des éléments face aux activités humaines, volcaniques, telluriques ou cosmiques est, il est vrai, moins clinquant pour l'oeil blasé, moins retentissant en termes médiatiques. Cette merveille des merveilles est plus lente à constater (plus difficile à admettre psychologiquement tant les humains, habitués à la voir, ont tendance à la nier), elle n'en est pas moins réelle.

"Pollution" est un terme dont le sens a été perverti pour servir des causes politiques : sa forte connotation négative agit puissamment sur la psychologie des foules de la même manière que les termes "chrétien", "juif", "républicain", "hérétique" furent en d'autres temps lourds de conséquences pour qui y était sensible.

L'humanité des ânes a un grand défaut : elle réagit comme une girouette au vent médiatique. Il aurait suffit que depuis une ou deux décennies les médias insistent sur les dangers d'une éventuelle collision d'un astéroïde contre la planète (au lieu de focaliser l'humanité sur la pollution) pour qu'aujourd'hui la mode soit à l'hystérie cosmique...

Il se trouve que c'est la pollution qui a "marché" médiatiquement parlant, alors le monde (des nantis) s'est mit au vert. La prise de conscience écologique est purement artificielle, fabriquée de toute pièces par les médias et non pas spontanée, intuitive. La preuve qu'elle n'a rien d'universel, c'est qu'elle est active exclusivement dans les "pays snobs". L'écologie est la morale des nantis, la religion des repus, l'idéal des âmes bernées par les apparences.

A mes yeux le vrai problème de l'écologie c'est l'eau. Le reste n'est que divagations et fumée.

Quant aux fumées d'usines, elles prouvent la bonne santé de l'humanité. Les pays pauvres envient nos émanations industrielles. Que les écologistes aillent tenir leurs discours devant les miséreux des bidonvilles qui bavent d'envie devant nos villes propres et débordantes de richesses ! Ils passeront pour des fous. Pire : des criminels.

Jusqu'à aujourd'hui je n'ai jamais été malade en mangeant des produits issus de la terre, ni été intoxiqué par l'ingestion d'eau, encore moins eu la peau brûlée par la pluie... Au contraire je trouve l'air respirable (même en ville), la nourriture excellente, la campagne enchanteresse, les étoiles magnifiques au-dessus du monde. La civilisation a du bon, tandis que la misère, la sauvagerie, l'ignorance, la régression sont de vrais calamités.

Certes il y a quelques forêts détruites par des pluies acides en Allemagne dont on a fait tout un fromage... Les forêts allemandes ne sont pas les forêts du monde entier. Ce n'est pas parce qu'on montre des images sensationnelles d'un drame local que la planète est en feu pour autant. On ne cesse de nous montrer les parties blessées de notre monde tout en omettant de nous montrer ses vastes parties saines... Quand les Verts mettent le doigt sur les infimes furoncles de la terre, moi je vois les océans végétaux de l'Amazonie encore vierges, je vois les immensités intactes et sauvages de la planète, toutes ces beautés terrestres, cette santé géologique, ces espaces sains, ces réserves naturelles, ces richesses potentielles dont on ne parle JAMAIS.

mardi 8 décembre 2009

861 - La Rivale

Qu'expire aujourd'hui votre coeur éploré : je viens de vous voler votre dernier amant.

Mais vous n'en vouliez pas, n'est-ce pas ? Vous lui avez craché à la face, vous avez bafoué la flamme qu'il vous destinait, vous vouliez abuser de ses sentiments, jouer avec lui, le piéger avec ses propres filets alors qu'il n'y voyait déjà plus rien, aveuglé par la foudre qu'il avait lui-même provoquée.

Vous avez manqué de discernement : ses feux si purs avaient pris le pas sur le simple jeu...

Ce rêveur, cet idéaliste, ce "déséquilibré", cet énergumène croisé un jour dans une maison de campagne, puisque, désinvolte, vous le négligez, le manipulez, il est pour moi. Il m'intéresse ce mortel...

Je suis votre plus grande rivale. Je ne rends jamais ceux que je prends. Je suis la plus fatale séductrice et aucun jouvenceau ne sait me résister dès lors que se posent sur lui mes prunelles d'amoureuse, tant mes orbites profondes, mon sourire carnassier fascinent...

Raphaël ne songe plus à vous, il vous a oublié, il est à moi. Je suis l'Ensorceleuse, l'éternelle épouse, la souveraine Amante vous dis-je ! Plus ils sont tendres et fous, mieux ils me rendent hommage. Le culte que je voue à cette jeunesse est impérissable, démesuré, sans faille.

Ce matin j'ai posé mes lèvres sur celles de votre bien-aimé dédaigné et mon baiser a scellé à jamais notre union. J'ai emporté, bien serré contre mon sein, ce nouveau fiancé à la peau suave. Dieu ! Qu'il était blême ce visage qui me fixait... Qu'ils étaient émouvants ces yeux effarés, figés, pétrifiés par le Grand Amour venu le chercher au bord du lit ! C'est ainsi que je les préfère, mes promis. J'ai passé la main sur le front de votre Raphaël, et à cet ultime effleurement son regard s'est éteint.

Désormais il m'appartient corps et âme.

Je suis venue vous témoigner cette folie entre moi et Raphaël. Nous nous sommes unis dans une infernale volupté. Une étrange ivresse faite de larmes et de soupirs, d'effroi et d'abandon. Soyez jalouse à mourir parce que je l'ai possédé de la tête aux pieds. J'ai promené ma bouche partout le long de sa chair rigide, mes caresses ont exploré le fond de ses entrailles pacifiées et ma voix caverneuse a bercé son flanc vidé de chaleur. Il faut vous dire que je ne nourris mes espoirs que des mets froids de l'hymen.

Mon royaume est de glace, ma terre est d'ombre et mon lit est, vous l'aurez deviné, de marbre.

Vous n'ignorez plus qui je suis à présent.

Votre courtisan d'hier est à moi. A moi, et à moi seule. Je l'aime et le tiens bien contre moi, mes bras d'acier serrés autour de son corps inerte.

Et je ne vous le rendrai jamais.

Jamais.

Signé : votre belle et puissante rivale, Madame la MORT.

samedi 5 décembre 2009

860 - Polluez !

Pour contrer les adeptes de l'hérésie millénariste du "Veau d'Or vert" en proie à l'hystérie climatique qui annihile jusqu'aux plus critiques et érudits des esprits de ce monde aliéné à la vérité médiatique unilatérale, je propose l'électro-choc izarrien : la libération effrénée des particules vivifiantes de l'intelligence dans l'atmosphère de la pensée contemporaine polluée, enfumée, sclérosée par les versets écologiques.

Quoi qu'on fasse, quoi qu'on dise, tout le pétrole sera brûlé, d'une façon ou d'une autre. Nos lois anti-pollution et "moteurs propres" ne sont que décrets de fourmis et agitations de papillons au regard de leur impact réel sur la planète : insignifiant.

Plus vite on brûlera nos réserves d'hydrocarbures, plus vite le problème psychologique de la "pollution" sera réglé.

Car le problème de la pollution est plus dans les têtes que dans les faits.

Puisque de toute façon notre énergie fossile sera consumée (plus ou moins vite il est vrai, mais là encore à l'échelle géologique un an, un siècle ou mille ans reviennent au même), autant mener rondement l'affaire en profitant pleinement des bénéfices que cela nous apporte. Culpabiliser pour "la planète" comme disent les messies d'opérette et leurs disciples infantilisés, (tous persuadés de "rouler propre" avec leurs voitures thermiques), n'empêche pas les hydrocarbures de brûler. Ni ne fait qu'ils se consument plus légèrement...

Au passage il est intéressant de noter que les termes "pour la planète" sont en voie de devenir magiques : l'argument purement émotif se suffisant à lui-même. Vide mais efficace. De l'ordre du superstitieux.

Dans leur acception intrinsèque les voitures propres n'existent pas. Rappelons que "polluer moins", c'est comme "tuer moins", "empoisonner moins", "détruire moins".

Faire "moins sale" n'a jamais fait propre.

Ou plus exactement, parce que quand il s'agit de brûler les réserves de pétrole la notion de "polluer moins" n'a plus aucun sens, il serait plus juste, plus honnête de dire : POLLUER PLUS LENTEMENT A L'ECHELLE HUMAINE.

Ce qui revient à dire polluer à l'échelle de la psychologie collective. Mais non à l'échelle géologique. Ce qui dans les faits, et rien que dans les faits, est dérisoire. Encore une démonstration éclatante que la pollution de la planète est surtout dans les cerveaux !

Non l'humanité n'est pas folle au pont de se suicider, asphyxiée par ses propres exhalaisons ! C'est sous-estimer l'Homme et son génie que de lui prêter de si piètres instincts ! Les écologistes ne sont que les manifestations hystériques de l'humanité, une fausse alarme, non ses anticorps.

A l'échelle mondiale l'écologie est une fièvre passagère, une réaction épidermique, un frisson d'obscurantisme.

Une diarrhée bruyante mais peu virulente.

Les écologistes sont très actifs. Le monde malgré tout poursuit ses activités industrielles et économiques, les émanations carboniques de la Chine étant la preuve réconfortante de la bonne santé de l'humanité qui heureusement ne s'arrête pas de respirer pour une simple allergie locale.

De toute façon nous ne polluerons jamais plus que nos réserves ne nous le permettent. Or, à entendre les Verts, nos rejets nocifs sont comme des vannes de plus en plus larges ouvertes sur le ciel, toutes issues de puits intarissables... Fumée ! Hystérie ! Absurdités !

Ce n'est pas parce que les écologistes font plus de bruit que les cheminées des usines qu'ils ont raison. En général les malades se plaignent avec fracas : ils gémissent, crachent, pleurent, crient.

Tandis que les bien-portants restent discrets.

Polluons donc sans remords car la pollution n'existe pas, du moins ses effets concrets sur les éléments sont insignifiants. L'homme qui a plus d'un tour dans son sac et jamais ne dit son dernier mot trouvera toujours des solutions à ses problèmes. Plus vite nous épuiserons nos réserves d'énergie fossile, plus vite nous trouverons d'autres "sources de vie" pour faire tourner nos moulins.

Dans cette perspective, polluer c'est oeuvrer indirectement pour le progrès. Plus nous "polluerons", plus l'ingéniosité humaine brillera pour inventer des soleils, mettre de la lumière dans nos moteurs, de l'intelligence dans nos centrales électriques.

Polluez, polluez au lieu de vivre dans la peur et la culpabilité, polluez et vous serez sauvés de l'inanité des Verts -amis des bêtes et ennemis des hommes, laudateurs des oeuvres de la friche et détracteurs de la Civilisation- qui à force d'imaginer des noirceurs finissent par voir rouge quand -et c'est dans l'ordre réel des choses, la loi douce de l'évolution- l'avenir s'annonce définitivement rose.

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SUITE

(réponse à un détracteur me reprochant ce présent discours)

Comme la plupart des irresponsables complices de l'hystérie collective, vous êtes simplement victime du discours médiatique qui vous sert son mets préparé favori. Les médias depuis des décennies ont proposé pleins d'autres plats plus ou moins racoleurs, plus ou moins dans l'air du temps et c'est la purée verte qui a eu le plus de succès : elle est donc devenue vérité officielle.

Infiniment plus urgent, plus vital et réel est le problème de la faim ou le problème de la malaria, fléaux REELS complètement tus par les médias.

La pollution est une hérésie médiatique reprise par certains politiques et répercutée sur les populations repues plus réceptives aux idéaux "modernes" (idéaux gratifiants en terme d'image socio-culturelle) qu'aux soumissions à des nécessités pesantes. "Sauver la planète" -qui n'a jamais été en péril- donne du lustre à l'ego, à la communauté.

Comme si 100 millions de bras pouvaient renverser les océans, abattre les montagnes, déplacer les continents...

Bref, les moutons écologistes bêlent en choeur dans leur pré vert pendant que leurs frères humains du sud souffrent dans un silence médiatiquement correct.

Chaque époque a cru à la fin du monde : comètes, sorcières, athéisme, an mille, avènement de la poudre à canon, de l'imprimerie source de diffusion de toutes les hérésies, etc... Les prétextes les plus absurdes faisaient entrevoir le pire.

A chaque siècle ses névroses.

dimanche 29 novembre 2009

859 - "Verre d'eau"

On l'appelait ironiquement "Verre d'eau".

Auguste était un vieil ivrogne sans nom.

Hydraté dès le lever avec la pire des piquettes, la matinée se terminait invariablement dans une noyade de tonnerre et de feu, la grosse gnôle prenant vite le relais des p'tits canons...

A travers cette voluptueuse agonie de sa conscience le buveur nageait, tour à tour hilare, hébété, larmoyant, dans ce qui semblait être son véritable élément : un univers sinistre d'amnésie tranchante et de gaité frelatée.

Soixante-cinq ans que cela durait. Une existence entière vouée à l'ivrognerie la plus crasse.

L'on s'étonnait d'ailleurs que "Verre d'eau" fût encore de ce monde après cette longue vie arrosée des pisses de Bacchus.

Mais il était solide l'Auguste ! Faut-il qu'il y ait un Dieu pour les assoiffés sans fond... Il est vrai qu'il avait survécu aux tranchées de la "14". A le voir ainsi, lamentable, abreuvé d'indignité, dégueulant son ivresse, qui l'eût cru ?

Après avoir traversé l'enfer de la Grande Guerre, qu'est-ce qui aurait donc pu l'abattre ? Pour ce passé héroïque on pouvait bien lui pardonner son vice, au vieil Auguste... Son statut de vétéran le maintenait malgré tout en estime dans le coeur de ses concitoyens navrés de le voir chanter ses "gnôleries" du matin au soir.

Lui, ne parlait jamais des tranchées. Soûl à toutes heures de sa vie, comment aurait-il pu tenir une conversation cohérente sur quelque grave sujet ? Même lors des commémorations annuelles, il recevait l'accolade du maire l'haleine chargée de tous les alcools du diable... Se souvenait-il encore au moins de sa jeunesse dans la boue des combats ?

"Verre d'eau" finit par mourir dans un dernier hoquet désespéré dédié à la vigne qui, depuis l'âge de vingt-deux ans, l'avait aidé à vivre.

A oublier surtout.

Il buvait comme un trou depuis l'âge de vingt deux ans... C'était en 1918, la fin de la guerre. Celui que désormais on allait bientôt surnommer malicieusement "Verre d'eau" venait d'être démobilisé. Vingt-deux ans et déjà toute l'horreur des tranchées dans le regard.

Pauvre "Verre d'eau" ! Homme pitoyable, misérable, lamentable, mais surtout âme sensible brisée en pleine jeunesse, nul ne saura jamais son secret d'ivrogne.

On inhuma bien vite le défunt sans famille.

Nul ne sut que ce sobriquet de "Verre d'eau" sonnait aussi juste chez lui, deux syllabes lourdes comme le son du glas, sombres tel le chant fatal de l'airain...

"Verre d'eau" : des sons clairs et sereins si proches des sons de l'enfer. Des sons qui, ironie du destin, rappelaient son drame, poignant.

Car le drame de "Verre d'eau" c'était...

Verdun.

lundi 23 novembre 2009

858 - L'esthète

Tendre avec lui-même, impitoyable envers ses amis, tiède avec ses ennemis, il déteste morveux, vacanciers, plèbe.

Et chérit la Beauté.

Chez ce faux misanthrope et vrai égocentrique bien éduqué, certes asocial, voire perfide mais d'une rare honnêteté intellectuelle, tout inspire la répugnance aux borgnes qui le jugent pour sa franchise.

Encensé par les gens heureux, lapidé par le vulgaire, le dandy plaît aux princes, déplaît aux manchots.

Et met tout le monde d'accord sur la noirceur de ses chaussettes.

Ses mains propres lui attirent l'animosité des salariés, sa particule les railleries des chômeurs, son éclat la méfiance des blanchisseurs.

Les félins sont les hôtes privilégiés de sa tour d'ivoire. Les femmes (des créatures) éprises de ce féroce aristocrate en ont d'ineffaçables souvenirs. Vous ne verrez jamais un fils de Cerbère sous le toit de ce sybarite. Pas même un adorable caniche : ennemi de tout aboyeur, le bel esprit que je présente affectionne la compagnie des bêtes intelligentes.

Et inodores.

Obsédé par la Camarde, horrifié par la beauté qui devient pourriture, Farrah Fawcett est son plus doux cauchemar. Il s'extasie en s'enivrant de bière sur sa lumière révolue, médite en bavant d'épouvante sur son sourire devenu ordure.

En passant de la gloire vénusiaque à l'horreur du tombeau, de la caresse de Râ au cloaque de la sépulture, du baiser des hommes à la morsure du ver, Farrah Fawcett a su, de toute évidence, percer la carapace étincelante de notre héros décidément aussi détestable qu'attachant...

Seul le sort des papillons le touche : il faut qu'un ange trépasse pour qu'il frémisse.

La destiné des éternelles chenilles le laisse insensible.

Charitable à l'égard des belles gens, altruiste envers les seigneurs (ses pairs et laudateurs), plein de bonté pour les bien portants, généreux avec la gent blanc gantée, il conspue les méchants matérialistes, les malhonnêtes malheureux, les béats "broutteurs" de certitudes locales.

Cet esprit élégant à la tenue vestimentaire négligée ne songe guère aux soucis domestiques : les étoiles changées en cendre, les siècles en néant et peut-être l'esprit en éternité, telles sont ses préoccupations quotidiennes.

Bien des lecteurs en lisant ce texte désigneront le firmament pour nommer cet astre manceau. D'autres dirigeront un doigt rageur vers la fosse pour mieux l'inhumer sous leur oubli.

Peu importe, l'esthète brille.

Tout comme le soleil avec ses rayons de vérité crue, il dispense ses bienfaits aux porteurs d'ombrelles et brûle les sots.

lundi 9 novembre 2009

TONY MUSULIN, HEROS DES MINABLES FRUSTRES !

Après avoir commis un acte de banditisme audacieux Tony Musulin est devenu en quelques jours l'idole des Dupont.

Voici ce que j'en pense !


Comment peut-on être admiratif envers un hors-la-loi qui vole l'argent des honnêtes épargnants ?

Personnellement je n'admire nullement un aussi sinistre individu qui pour des raisons purement égoïstes s'approprie des biens qui ne lui appartiennent pas.

Rappelons que voler une banque c'est ravir les fruits du labeur de milliers de probes travailleurs...

LAMENTABLE !

Le mythe du Robin des Bois est un mythe précisément. Les crapules estimables n'existent pas : une crapule reste une crapule. Qu'elle soit déguisée en Arsène Lupin ou ou clown, son fond demeure le même.

Un voleur (surtout de cette envergure : aussi gourmand que peu scrupuleux) est avant tout un voleur, autrement dit un lâche fuyant ses responsabilités et n'assumant pas sa condition citoyenne, l'adversaire de la Civilisation, l'ennemi du bien public et de la fraternité ayant veulement rompu le contrat social, et non une personne digne d'admiration !

Comme toutes les canailles de son espèce, Tony Musulin est un âne, un être socialement immature, une âme primaire. En volant la société c'est l'humanité entière qu'il vole, donc lui-même.

Peu importe que son vol ait été commis envers un établissement bancaire (que certaines personnes regardent -à tort- avec si peu de considération)... L'aspect impersonnel de son méfait n'est qu'illusion qui masque l'essentiel car, fondamentalement, en volant une banque il vole son frère.

Un vol est toujours commis contre son prochain.

Une banque est au service des hommes et en vertu de ce fait je ne vois pas en quoi voler ce genre d'entreprise serait moins grave que voler un individu isolé...

L'auteur de cette bassesse n'a même pas l'excuse de la pauvreté puisqu'il touchait un salaire enviable que ne gagnent même pas la plupart des travailleurs bien plus méritants et courageux que lui (1700 euros mensuels) !

Seuls les esprits faibles admirent les actes de banditisme.

Moi, c'est la droiture que je salue.

mercredi 4 novembre 2009

857 - Eloge du voile islamique

Symbole de soumission féminine à une cause archaïque pour les uns, ornement vestimentaire pour les -rares- oiseaux d'envergure dont je fais partie, le voile islamique (que personnellement j'amalgame au voile marial d'un point de vue esthétique) empêche ses détracteurs de dormir pour la simple raison que, par-delà les prétextes politiques et culturels invoqués, le voile signe l'honnêteté de la femme bien éduquée qui le porte.

La vertu d'une femme de nos jours est considérée comme une régression, une sorte d'attachement pathologique à des valeurs périmées, tant notre "progrès moral" a été bêtement associé à la liberté de faire tout et n'importe quoi.

Nos femmes dévoyées par les chantres de la débauche devraient être jalouses de la dignité de leurs soeurs musulmanes.

Et de leur force de caractère.

Le voile (librement choisi, cela va sans dire) est le dernier rempart de la culture musulmane contre les agressions morales du monde. Les femmes voilées non seulement sont dignes, mais aussi courageuses. J'admire, autant sur le plan esthétique que moral, les femmes qui décemment se couvrent afin de ne point offenser le Ciel en excitant les mâles de la Terre -faibles par nature- avec leurs appas.

Ce voile de pudeur sur leur corps, leur visage, est une seconde peau, chaste, qui honore leur âme.

Le voile non seulement garantit leur vertu mais encore les pare comme des princesses. Artifice sobre des femmes bien élevées, le voile islamique agit comme l'écorce saine du pin : il repousse la mollesse, le vice, la puanteur et leurs adeptes, mais attire les hommes de bien. Les premiers trouvent le voile rude, âpre, austère, voire grotesque. Pour les seconds, il est la plus noble des bures...

L'homme sans goût préfère la fanfreluche à la parure monacale et c'est pourquoi il raille le voile islamique, tandis que l'ami des Arts affectionne l'expression noble des mœurs féminines.

Le voile islamique est un signe de grande classe féminine.

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REPONSE FAITE A UN DETRACTEUR IRONISANT SUR CE TEXTE EN L'ASSIMILANT SOTTEMENT A L'APOLOGIE DE L'EXCISION

L'amalgame -même s'il est fait sur le mode ironique- entre voile islamique et excision est non seulement outrancier mais injurieux et il n'honore pas son auteur.

Je ne vois pas en quoi le port du voile islamique est une atteinte à la liberté et à la dignité de la femme... Bien au contraire ! Que reprochez-vous aux femmes voilées ? De coupablement subir le poids d'une tradition que vous estimez archaïque ?

Nous sommes tous, homme ou femmes, Blancs ou Noirs, jeunes ou vieux, conditionnés culturellement par quelque chose. A notre insu ou consciemment. Certaines femmes sont culturellement conditionnées par le string, d'autres par le voile, d'autres encore par leur carte bancaire...

Chacun est libre de porter string, voile, jeans, souliers vernis ou lunettes de soleil. Personnellement les femmes voilées dans la rue ne me dérangent nullement, pas plus que les porteuses de string d'ailleurs. Je reconnais toutefois que sur le plan personnel j'apprécie beaucoup plus la vue d'une femme dignement voilée que la vue d'une femelle aux moeurs dévoyées vulgairement parée (avec tous les codes contemporains de l'asservissement occidental aux causes mercantiles).

Mais là encore, je n'empêche pas les femmes de se vêtir ou de se dévêtir publiquement comme elles l'entendent.

Je n'obligerais jamais une femme à ôter son string, pas plus que je n'obligerais une musulmane à se dévoiler sous prétexte que la couleur de l'étoffe du string de la première ou du voile de la seconde ternit le drapeau tricolore. Selon mes critères partiaux...

Si vous ne voulez pas être offensé par le voile islamique, par les moustaches des machos ou par la tronche de votre épicière, c'est très simple : vous n'avez tout simplement qu'à élargir le cadre de votre regard sur les êtres et les choses. En un mot, monter d'un ou deux crans dans l'intelligence.

Vous vous sentez offensé par le voile parce que vous le voulez bien. C'est vous qui délibérément choisissez ce qui doit heurter votre sensibilité -artificielle- ou la caresser (car il s'agit ici bien entendu d'une sensibilité au voile non pas naturelle, non pas épidermique mais purement cérébrale, fabriquée de toute pièce par les médias, les hommes politiques, les conversations de bistrot).

C'est vous qui choisissez, acceptez d'être violenté par la vue du voile. Vous recherchez volontairement à recevoir ces coups que vous pourriez parfaitement éviter.

Dans les faits, aucune porteuse de voile n'a jamais agressé ses détracteurs.

Raphaël Zacharie de IZARRA

dimanche 18 octobre 2009

856 - L'hystérie autour de la prétendue pollution de la planète

Je refuse de m'assimiler, moi citoyen français civilisé héritier des beaux esprits grecs, à un coureur des bois, à un primitif "emplumé" ignorant l'écriture et les arts académiques.

Ce qui ne signifie nullement que je défends les bassesses et aberrations de la civilisation pour autant. Bien au contraire. Simplement, nul ne me fera adhérer à des valeurs régressives... Un porteur de semelles ne peut être assimilé à un sauvage d'Amazonie, et le terme de "sauvage" ne me dérange pas du tout.

Ce n'est nullement nier ou amoindrir la valeur humaine de mon semblable des bois que de le qualifier de sauvage. C'est juste faire le constat que la civilisation ainsi définie sous nos latitudes n'est pas une mauvaise chose lorsqu'elle est exempte d'erreurs, c'est encore prétendre que courir dans les bois à la recherche de gibier n'est pas digne d'un IZARRA épris d'esprit.

Le raffinement est l'apanage des gens éduqués, instruits, sensibles. L'on me reproche mon esprit critique et mon goût pour la chaussure fine. Cela ne fait pas de moi un criminel. La cause amazonienne est une mode vulgaire et même franchement commerciale lancée par des gourous de la cause écologique et reprise par des industriels à destination des esprits crédules et malléables qui s'en nourrissent avec sotte délectation.

Je ne crois pas que la planète soit en danger à cause de nos gesticulations et productions de fourmis. Le globe terrestre est une colossale structure astronomique, ses capacités d'absorption des déchets et d'auto-régulation sont proportionnelles à ses dimensions (vastes), et à sa masse
(énorme).

Le reste n'est que fadaises et frayeurs irrationnelles d'écologistes écervelés et superstitieux.

La planète est saine. Ce sont les esprits qui sont souillés par le matraquage médiatique intensif. Je ne crois pas que nos petites pollutions humaines mettent en danger l'équilibre de la planète. C'est un mythe, selon moi. Pour ébranler la nature, il faudrait une masse de rejets carboniques et de déchets toxiques beaucoup plus importante que nos minuscules transpirations d'usines... Je crois que la planète (comme tout système vivant, indépendant ou inter-dépendant, complexe et structuré) a des capacités de défense et de régénération insoupçonnées.

Il est déjà très difficile pour un individu de tuer une vache, un chat, et même d'exterminer les cafards de sa propre maison à l'aide de produits chimiques fort toxiques. Alors pour tuer tout un réseau de vie, de fleuves, de terres avec tous leurs occupants, c'est une mission impossible même en s'y mettant tous avec nos poubelles et rejets carboniques. Au contraire, certains de nos déchets contribueraient plutôt à favoriser la vie en engraissant terres, mers et animaux qui y vivent. Cela fait des décennies que nos paysans polluent les terres avec leurs fertilisants artificiels et produits de traitement toxiques. La terre de nos campagnes est devenue certes impure mais pas empoisonnée pour autant. Ce qui y pousse ne tue pas, au contraire.

Certes la déforestation de l'Amazonie est une réalité. Mais il suffit simplement de regarder autour de soi pour constater qu’elle n’est pas aussi funeste qu’on le prétend. A plus grande échelle, le constat est même réjouissant : la planète supporte les "dégradations écologiques" générées par sept milliards d’êtres humains, sans compter les animaux.

Ne vous fiez pas aux apparences : je suis un authentique défenseur de la nature, je respecte la vie, la terre et les hommes. Bien plus que beaucoup de prétendus écologistes qui consomment de la viande issue des abattoirs industriels sans nulle honte (j’en consomme également de temps à autre, mais je ne dis pas que cela est bien). Simplement on peut être le chantre de la nature sans pour autant être imbécile, borné, dénué de sens critique. Je reste très sceptique : je suis persuadé que la terre n’est nullement empoisonnée, que la déforestation est anecdotique au regard des immensités boisées de la planète. On a l'habitude de se focaliser sur les parcelles déboisées, mais on ne parle jamais des océans végétaux encore intacts.

De toute façon il faut faire un choix : ou l’humanité se suicide par amour de la nature, pour la "protéger" et faire de la planète une immense friche laissée aux fauves et aux nuisibles de toutes sortes, ou l’homme accepte de marcher sur les fourmis et les pâquerettes pour vivre et faire triompher la cité, symbole et summum de la Civilisation.

Un minimum de bon sens permet de se libérer des chaînes de la pensée étatique, écologique ou médiatique. Chacun devrait pouvoir se forger une opinion par soi-même, n’est-ce pas ce qui fait la dignité de l’homme ? Au lieu de cela une poignée d’irresponsables affole la terre entière pour des chimères reprises par des citoyens-moutons séduits par un discours infantile, benoît, lénifiant et stéréotypé, parfaitement dans l’air du temps ! Jusqu’à preuve du contraire la planète se porte admirablement. Certes il y a une certaine pollution et des déboisements... Et alors ? Cela n’empêche pas le globe de tourner. Les paroles et les bilans alarmistes des écologistes ne la feront pas dévier d’un cil.

Certes la pollution existe. Mais comment voulez-vous faire une omelette sans briser de coques ? Et puis les animaux se mangent bien entre eux, non ? L’humanité a bien le droit de vivre elle aussi. Les forêts ne sont-elles pas là pour nous aider à construire nos maisons et à les chauffer ? Les castors font bien des barrages en abattant des arbres, pourquoi l’homme n’aurait-il pas le droit d’exploiter la nature à son tour ?

Quant aux indigènes, je ne nie pas leur droit légitime de vivre dans leur milieu naturel ancestral. Je dis simplement que l'on ne peut raisonnablement pas sacrifier l'extension de la Civilisation s'accompagnant du bien-être de millions d'occidentaux pour préserver le mode de vie d'une poignée d'individus qui voudraient s'accaparer l'Amazonie !

Il faut juste trouver des accords, faire accepter des concessions aux différentes parties, indigènes et entrepreneurs forestiers compris. Il serait trop facile de mépriser l'avenir économique de milliers de gens pour qui l'exploitation forestière (même illégale) est le seul moyen de survie. Allez donc persuader un chef de famille travaillant dans l'exploitation de la forêt amazonienne d'abandonner la seule source de salut économique qu'il connaisse pour aller grossir les bidonvilles sous prétexte de protéger le mode de vie de quelques familles d'indigène...

Pourquoi est-ce la Civilisation qui devrait mettre à terre des millions d'individus, juste pour faire triompher les caprices d'une pensée sottement orientée vers la défense folle, irrationnelle, stérile, régressive de certaines minorités ?

Je ne vois pas en quoi il est mal de vouloir non pas "détruire" comme le prétendent les écologistes, mais exploiter les forêts à des fins économiques. Abattre des forêts entières ce n’est pas "détruire", au contraire c’est créer de la matière première au service de l’homme, c’est encore capter de l’énergie thermique renouvelable, c’est contribuer à l’économie, bref c’est initier une dynamique d’activités industrielles, agricoles, citadines, humaines...

On ne "détruit" pas la nature, il serait bien idiot de croire que l’homme s’amuse à détruire la nature
(les écologistes à ce propos usent de termes pernicieux, trompeurs, et par le choix de ces mots artificieux ils polluent, manipulent sournoisement l’inconscient des masses)...

Au contraire, en abattant des forêts l’homme pratique l’entretien, la préservation et le renouvellement non seulement de la nature mais aussi de l’économie. Pourquoi d'ailleurs l'économie serait-elle une chose mauvaise dans la mythologie écologiste ? La pollution date de l’époque des cavernes, dès que nos ancêtres ont allumé leur premier feu de joie. Le terme "pollution" ne signifie d’ailleurs pas grand-chose. Je préfère dire
"effet de l’activité humaine".

Ces termes neutres ont l’avantage de ne pas orienter les esprits et de laisser chacun se faire une opinion.

Je crois que tout se passe dans la tête des écologistes, à l’image du fameux "éther" de l’espace ou de la "génération spontanée" que les savants du XIXème siècle évoquaient avec le même aplomb que nos écologistes annonçant la fin prochaine de notre monde entièrement déboisé et même bientôt entièrement recouvert par nos ordures...

A force de vouloir mettre l'arbre au centre du monde l'écologiste fraternisant avec les singes a fini par croire qu'il y était perché lui aussi.

Ce serait oublier que l'être humain dépasse d'une tête toute la Création. C'est à la nature de se plier au caprice humain et non l'inverse...

C'est l'être pensant qui doit faire de l'ombre aux cimes, lui qui doit faire la loi au-dessus de sa tête, lui qui doit civiliser la friche !

L'Homme est un seigneur, pas un esclave : les sommets verts ne domineront jamais sa matière grise.

jeudi 15 octobre 2009

Esthétique subversive et vues olympiennes - Raphaël Zacharie de IZARRA

Lire directement les textes de ce blog dans un format convivial et ludique :




Raphaël Zacharie de IZARRA - Farrah Fawcett

Modestement à travers quelques centaines de textes j'ai embrassé de près ou de loin tous les aspects du monde -des choses comme des hommes- dans toutes les directions imaginables, du gouffre le plus bas au sommet le plus glorieux, de l'anodin au sublime, de la bête au divin, du simple caillou à qui j'ai donné la parole jusqu'aux feux galactiques que j'ai fait taire devant un battement d'aile.Sur le plan du palpable je suis parti du microcosme pour me hisser jusqu'au macrocosme, sans omettre de poser mon regard à hauteur des boutons de chemise de mes semblables. Du point de vue des choses de l'esprit j'ai exploré les vices les plus baroques autant que les vertus les moins partagées, je suis allé sonder les petits ruisseaux mentaux de mes frères humains mais aussi les fleuves nocturnes de mes chats énigmatiques.Je suis allé chercher le feu olympien à droite et à gauche, m'attardant à l'occasion sur mes doigts de pied.J'ai fait tout un fromage de vos mesquineries de mortels, une montagne de mots des fumées de ce monde, un pâté de sable de vos trésors.J'ai abordé de près ou de loin tous les thèmes : l'amour, la laideur, la solitude, la vie, la mort, les fraises des bois, les rêves, les cauchemars, l'excrément, la lumière, le houblon, la pourriture, l'encens, l'insignifiance, le grain de sable, les poubelles de mon voisin, les relents gastriques de Jules César, l'encre de Chine, le plaisir, le vinaigre, la douleur, la mer... Tout, absolument tout ce que contient notre pauvre monde et même au-delà a été intégré à mes textes.J'ai embrassé l'Univers d'un regard à la fois grave et loufoque, limpide et fulgurant, lucide et léger, aérien et "enclumier" : celui de ma plume.A travers ce blog je vous invite à faire un tour relativement rapide de l'humanité et de l'Univers, de prendre la mesure de tout ce qui existe et n'existe pas en quelques centaines de textes futiles et mémorables, éloquents et sarcastiques, répugnants et délectables, pleins de grains de sel et de justesse.http://izarralune.blogspot.comL'AUTEUR PAR LUI-MÊMEOisif mélancolique, oiseau unique, ange joliment plumé, ainsi se présente l'auteur de ces lignes (une sorte de Peter Pan cruel et joyeux, mais parfois aussi un rat taciturne). Au-delà de cette façade mondaine, loin de certaines noirceurs facétieuses j'ai gardé en moi une part de très grande pureté. Dans mon coeur, un diamant indestructible d'un éclat indescriptible. Cet éclat transcendant, vous en aurez un aperçu à travers mes modestes oeuvres. Est-ce une grâce de me lire, pensez-vous? Osons le croire. CONTACT : raphael.de-izarra@wanadoo.frRaphaël Zacharie de IZARRA

http://fawcettizarra.blogspot.com/

http://izarrafawcettizarra.blogspot.com/

lundi 12 octobre 2009

855 - Editions à comptes de gogos

Il m'arrive de lire avec malice les témoignages pitoyables -mais si drôles- des victimes d'arnaques des éditions à comptes d'auteurs.

Un grand classique du genre où tout observateur de l'humanité peut se repaître à loisir du spectacle de ses semblables s'enlisant dans cette mélasse appelée fatuité.

Le théâtre des guignols agités par la Vanité m'amuse follement, même si d'un autre côté il m'attriste également.

La comédie est toujours la même, elle dure depuis que le monde est monde. Seules les marionnettes changent au fil des siècles, ainsi que le décor au gré des circonstances. Dans cette pièce immortelle, plus grand succès de tous les temps, le premier rôle est incarné par la Bêtise.

Je suis effaré devant la crédulité, la naïveté, mais aussi l'égotisme, l'infatuation des auteurs du dimanche prêts à accepter de payer des "éditeurs" pour être publiés...

Etre aveugle à ce point tient du phénomène.

Des gens instruits, responsables, compétents dans leurs domaines, parfaitement sensés par ailleurs, adoptent dans certaines circonstances des comportements puérils, absurdes, ineptes, comme si une subite cécité mentale leur ôtait tout discernement, éblouis par des mirages tellement grotesques que même un adolescent moyennement éveillé les piétinerait avec dédain.

Les écrivains de foire sont décidément d'obèses pigeons qui, écrivant avec leurs propres et molles plumes, croient dur comme fer au Père Noël.

Accepter de se faire publier à compte d'auteur... N'importe quel quidam se rendrait compte sur le champ qu'il s'agit d'une escroquerie pure et simple.

Eux, non.

La fausseté de l'affaire est tellement évidente qu'on se demande comment les intéressés eux-mêmes ne s'en aperçoivent pas...

Les auteurs du dimanche sont une race à part. Nourris d'illusions, abreuvés d'espoirs de poires, enivrés de fumées, ils ne doutent pas un instant de la sincérité des éloges que les éditeurs à comptes d'auteurs leur adressent, accompagnés de promesses en or.

Pour résultats en toc.

Bref, ils payent et se retrouvent bien évidemment floués. Avec sur les bras des caisses remplies de leurs chefs-d'oeuvre incompris encombrant le grenier. Payés au prix fort, voire très fort...

Comiquement prévisible. Plus c'est gros, mieux ça fonctionne.

Ces fats qui font preuve d'un tel degré de sottise méritent bien l'amère leçon du sort ! Le véritable responsable n'est pas l'éditeur mais bel et bien le volatile qui se fait volontairement plumer, victime de sa propre vanité.

En définitive la mésaventure financière de ces plumitifs est très morale car édifiante : c'est toujours à ce moment là qu'ils se réveillent.

Le rideau tombe, la pièce est terminée, personne n'applaudit.

Mais l'homme a grandi : l'oiseau ayant perdu ses kilos de vanité, le piètre auteur peut enfin prendre de la hauteur.

vendredi 9 octobre 2009

FREDERIC MITTERRAND N'EST PAS HORS-LA-LOI !

Comme tous les "bons citoyens" honnêtes, j'ai réagi bêtement à chaud et sans avoir tous les éléments en main au sujet de la prétendue pédophilie de notre ministre de la culture, me fiant uniquement aux assertions de Marine le Pen.

Après examen plus attentif de l'affaire et après avoir écouté les arguments des défenseurs du présumé coupable, je me suis aperçu que j'étais tombé dans le piège des apparences.

Le seul reproche que l'on peut faire à monsieur Mitterrand c'est d'avoir pratiqué le tourisme sexuel, non la pédophilie. Et encore, c'est un reproche personnel et non judiciaire.

Cessons l'hypocrisie ! Certes il est immoral de s'adonner au tourisme sexuel, pour autant ce n'est pas illégal.

Tant qu'il n'y a pas de mineurs impliqués.

Je rappelle que la loi française n'interdit nullement de pratiquer le tourisme sexuel pourvu que les prostitués ne soient pas des mineurs.

Le ministre est un citoyen comme les autres, il a le droit d'exercer sa liberté. Jusqu'à preuve du contraire, il n'a rien commis d'illégal.

Il a certes commis des choses hautement condamnables mais "seulement" sur le plan moral, non sur le plan légal.

Puisque la morale de la république et de ses défenseurs se borne aux termes de la loi, pourquoi les citoyens font-ils tant d'histoire pour si peu de choses ?

En république on peut faire tout ce qu'on veut tant que cela n'enfreint pas la loi : avorter, faire commerce de la pornographie, tuer son semblable sous uniforme, fabriquer et vendre des bombes à des belligérants, etc...

De deux choses l'une : ou bien on change les lois en les mettant en accord avec la morale, ou bien on joue le jeu de la sainte république et on la ferme !

J'insiste : du strict point de vue des lois républicaines, on n'a rien à reprocher au ministre de la culture.

Tant qu'il ne viole pas les lois, sa vie privée le regarde.

On se scandalise hypocritement des moeurs du ministre mais à côté on trouve normal d'avorter, de vendre des armes, de faire du business avec la pornographique...

Sous prétexte que c'est légal.

Avant de faire les écoeurés face aux moeurs de Frédéric Mitterrand, les honnêtes citoyens rangés -avec leur si belle morale républicaine- feraient bien de balayer devant la porte de leur conscience !

Raphaël Zacharie de IZARRA

Réponse faite à un détracteur me reprochant ma prise de position :

La république nous demande d'adopter avant toute chose sa "morale". Ensuite le citoyen fait ce qu'il veux tant que cela ne sort pas du cadre des lois républicaines. C'est le principe même de la république. La morale des individus n'a rien à voir avec les lois temporelles de notre société.

Contrairement aux régimes islamiques, dans notre démocratie nous avons le droit d'être immoral, abject, immonde, criminel tant que nos actes sont en conformité avec les règles républicaines.

Par exemple vous avez parfaitement le droit de vous enrichir en faisant du commerce avec la pornographie, en fabriquant des armes et en les vendant à des belligérants. Dans ce dernier cas vous serez même choyé par l'Etat. Vous avez également le droit d'avorter. La loi le permet. Il ne vous est pas interdit d'appartenir à des sectes sataniques tant que vous restez dans les rails de la loi. La société ne peut pas non plus vous reprocher de cultiver du tabac. Or toutes ces activités et adhésions parfaitement licites n'en sont pas moins fondamentalement criminelles.

C'est cette hypocrisie que je dénonce à travers mon article.

Dans un premier temps, égaré par les fumées du discours général sans nuance j'ai éprouvé un profond dégoût envers monsieur Mitterrand que je pensais -à tort- être un libidineux pédophile. Or après examen de l'affaire il se trouve qu'il ne s'est pas rendu coupable de ce crime.

Par ailleurs j'admire le courage et la combattivité dont il fait preuve dans sa défense.

Et je ne trouve pas déplacé qu'il se montre courageux et combattif dans la mesure où il n'est pas pédophile. Un innocent a le devoir de se défendre.

Maintenant, s'il s'avère que le ministre s'est réellement rendu coupable de pédophilie, alors croyez bien que je serai le premier à le condamner et ne lui trouverai aucune circonstance atténuante. Et cette fois toute argumentation de sa part pour justifier ses actes serait indécente.

Mais au fait, ne nous éloignons-nous pas de l'essentiel dans cette affaire ?

Qu'est-ce qu'on demande avant tout à un ministre de la république ? De produire un certificat de virginité ou bien d'être tout simplement compétent dans son ministère ?

C'est dans une monarchie que l'on exige des hauts placés des preuves de moralité, pas dans un système qui se veut efficace, égalitaire, laïc.

Tant que le ministère de la culture fonctionne bien, c'est le principal et c'est tout ce qu'on demande à un ministre responsable de son ministère. Le ministre n'est qu'un serviteur de l'Etat, un employé de la république comme un autre. Pourquoi devrait-on exiger de lui un comportement plus exemplaire que les autres ?

Parce qu'il est ministre ? Un ministre est un citoyen ordinaire, en vertu du principe républicain de l'égalité de tous face à la loi.

Nous ne sommes pas dans une monarchie : théoriquement l'accession au poste de ministre de Frédéric Mitterrand n'est pas un privilège, pas un cadeau, pas une récompense.

Juste un fait.

Nous sommes en impartiale république, je le rappelle.

Raphaël Zacharie de IZARRA

S’il s’avère que le ministre est réellement coupable, je serai le premier à le condamner.

Mon avis sur cette affaire n’est pas définitif. Il évolue et se nuance avec les nouveaux arguments qui arrivent au fur et à mesure du débat. Et je me donne d’ailleurs le droit de me tromper. C’est ce qui fait l’intérêt de tout débat. Je ne suis pas entré dans ce débat pour avoir raison mais pour faire triompher la vérité, quelle qu’elle soit.

Mes positions sont susceptibles de changer selon les nouveaux éléments.

Je suis ni pro-Mitterrand ni anti-Mitterrand.

Je suis juste « pro-réflexion », à la seule recherche de la vérité.

Je n’ai aucun intérêt social ou personnel à défendre des criminels. Au contraire, j’ai tout intérêt à promouvoir la vertu.

S’il faut condamner Mitterrand pour ses actes, je le ferai sans aucun problème et avec virulence.

Mais je veux des preuves.

Raphaël Zacharie de IZARRA

mardi 15 septembre 2009

854 - Médias de l'insignifiance


L'affaire Brice Hortefeux qui agite actuellement les cervelles ramollies de "l'abrutiblique française" est révélatrice de l'extrême nullité de nos journalistes à la botte des Dupont de la pensée (ceux qui vont acheter la lessive vantée dans les encarts publicitaires de leurs journaux prétendument d'information).

Un non-événement (une simple blague entre amis dans la sphère dirigeante) fait la une de toutes les rédactions de ce pays peuplé d'eunuques mentaux pleins de frilosité humoristique, gavés de vérités escargotiques...

Et risque même de se terminer au tribunal correctionnel !

Dans cette France de poltrons endormis par la soupe aux navets journalistiques, ce pays d'avachis du ciboulot, cette terre de tradition gauloise aseptisée par l'air du temps où les citoyens dévirilisés, sans cesse flattés, infantilisés par la féminisation généralisée des esprits sont devenus de minables procéduriers, nos hommes politiques ne peuvent même plus plaisanter entre amis sans que des vendeurs de pseudos-scandales relayent "l'information" et que de tristes théoriciens de la loi ne prennent ombrage du sens de l'humour de ces "criminels" !

Qu'elle est loin la France grasseyante, provinciale, saine, bon enfant et pleine de virilité du général de Gaule quand ce dernier se permettait de dire que les français étaient des veaux sans que cela ne provoque de grands tremblements de plumes dans les rédactions de presse !

De nos jours les médias -qui sont surtout des faiseurs de fric- ont besoin de toujours plus de pigeons obèses et castrés de l'esprit pour picorer leurs grains insipides qu'ils servent pour accompagner les publicités de poudres à laver le linge.

vendredi 4 septembre 2009

853 - Mademoiselle Léontine

D'une chasteté extrême, la sévère Léontine -dite mademoiselle Léontine- ne vivait que pour la vertu.

A cinquante ans, elle n'avait embrassé que le crucifix du curé, détestant aussi maladivement les enfants que les hommes, bien que son chignon baroque et quelques autres détails de sa toilette pussent laisser supposer que si elle n'avait pas représenté cette infâme bigote avariée, elle aurait été la plus parfaite incarnation de la vieille putain.

Avec ses allures de coquette déjà bien ridée, son air strict et ses souliers immodestes, son rouge à lèvres criard que venait contredire son corsage hermétiquement, radicalement, définitivement clos, ses ongles vernis aux reflets vulgaires contrastant avec ses chapelets austères, oscillant entre gouffre et ciel elle évoquait autant la maquerelle que la sainte.

Jouant sur l'ambigüité des apparences, mademoiselle Léontine aimait semer le doute chez certains pour mieux faire triompher la "vérité".

La vertu, son credo... Ses journées de rentière employées à faire grandir cette flamme suspecte se résumaient, hors de ses heures de bénévolat, à des allées et venues entre son foyer d'éternelle célibataire et l'église, à des visites pieuses chez les malades mais aussi à des "missions de surveillance" de ses voisins. Et pour tout dire, du village entier. De temps à autre elle aimait rôder dans le cimetière.

Elle ne se ménageait pas pour rendre service, ne comptant ni son temps ni les frais personnels (usant non sans perversité du pouvoir que lui conférait sa fortune) afin que nul n'ignorât ses grandes qualités morales...

Cependant une cause suprême la tourmentait, tournait à l'obsession, et même à la rage haineuse : sa chasteté. Elle se glorifiait sans pudeur de son ignorance de l'ivresse charnelle. Toutes les occasions étaient bonnes pour se vanter de ses moeurs irréprochables. Même les funérailles de ses vieilles "amies" servaient de prétexte à l'expression publique de sa chasteté, l'éloge funèbre des défuntes tournant rapidement à l'éloge d'elle-même et de son hymen demeuré intact.

Tout ce qui pouvait faire songer à un phallus la troublait, aussi détournait-elle honteusement le regard devant les cierges à la messe, certaines cucurbitacées voire tels champignons chez son moustachu d'épicier, les gros cigares que fumait le prêtre de la paroisse qu'elle trouvait séduisant dans sa robe noire, la clé à molette du musculeux cantonnier ...

Sa terreur du symbole viril, son zèle dans le refus de cette "horreur" comme elle disait, trahissaient comiquement ses irrépressibles attirances...

Un jour le bedeau lui montra ce qu'elle aurait souhaité ne jamais voir.

Et ce qu'elle vit, qui la toucha, qui la retourna était si énorme, si adroit, si bon, juste et vrai, bref si impie qu'elle se convertit...

Mademoiselle Léontine s'est débarrassée de ses missels, chapelets, crucifix et autres signes de fausse honnêteté ayant si longuement alimenté sa vanité. Devenue humaine par la seule vertu d'une "charnelle ouverture de cœur", aujourd'hui elle se consacre avec sincérité et vraie humilité au bien-être d'autrui, authentiquement préoccupée du sort de son prochain, aimée de tous.

dimanche 30 août 2009

852 - Les vacances : décadence des masses

Les vacances, phénomène récent dans notre société industrialisée, est le signe le plus éloquent de la décadence des masses laborieuses.

Le repos traditionnel de la gueusaille, sain au départ (et même saint dirais-je), a été remplacé par sa migration obligatoire -et totalement abrutissante- vers les stations balnéaires, avec tout ce que cela suppose en termes d'agitations consuméristes, de centres d'intérêts futiles, onéreux, de comportements dangereux aux conséquences funestes (drames de la route, noyades, insolations, cancers de la peau, indigestions, moeurs alimentaires, sexuelles et culturelles déréglées, SIDA, prises d'alcool, etc.).

Autrefois le travailleur en repos, faute de finances à dilapider ou de tentations matérialistes, jardinait paisiblement, méditait, marchait, contemplait le ciel étoilé : il vivait au rythme virgilien des cloches de son village. S'il était en ville, il cherchait l'ivresse dans la frénésie collective des ragots. Et s'il partait à la mer, c'était une découverte. Un voyage. Une aventure. Un rêve.

Une quasi initiation.

De nos jours on ne vit plus le temps qui passe : on consomme du temps libre. On ne respire plus l'air des saisons : on paye pour jouir du soleil, de l'eau, du ciel bleu.

Aujourd'hui le travailleur en repos se dope au scooter des mers, s'éparpille entre sorbets industriels, frites pré-cuites et derniers films sortis dans les salles de cinéma, vit, dort, copule, boit, excrète, dégueule dans des campings, bêle avec ses congénères sur le sable brûlant tout en exposant publiquement sa nudité (qu'elle soit glorieuse ou avariée) au feu du ciel, lit des "romans d'été" ineptes devant la face de Râ, tue le temps (car le vacancier s'ennuie malgré tout) en visitant des potiers, des musées grotesques (musées des verres à bière, du cendrier, etc.), saute en parachute, à l'élastique, fait du vélo-cross autour du camping, bref il ne sait plus quoi inventer pour se distraire, remplir ses jours, "passer l'été".

Et comme si cela ne suffisait pas à son bonheur de caniche dégénéré, grâce à la parabole portative débitrice de bouquets de chaînes de télévision il peut meubler les heures creuses passées au camping à zapper.

Mais surtout, en toile de fond obsessionnelle, le vacancier s'ingénie à provoquer au maximum la pigmentation de sa peau que dévore année après année l'astre mortel... Revenir bronzé des vacances, tel est le leitmotiv de l'estivant. C'est la preuve par l'éphémère que ses vacances ont été réussies car les vacances c'est comme un examen à passer après une année de travail : il faut les "réussir". Le bronzage valide les efforts du touriste, justifie ses dépenses, donne même un sens à son année de labeur !

Le bronzage est le salaire de l'abruti.

Le comble : les vacances sont sources de fatigue, voire d'épuisement. Et au retour des vacances il faut encore se reposer des vacances !

Avec cet état d'esprit est apparue la culture de l'insignifiance : ne pas pouvoir se payer un séjour à la mer est considéré comme une injustice sociale. Certains en ont même honte car ils se croient pauvres.

Dans les pays industrialisés, pour toute une catégorie socio-culturelle le bain de mer et l'exposition aux rayons ardents du soleil entre juillet et août sont devenus la norme. Un "droit au bonheur" élémentaire fortement imposé par la pression sociale. Il existe même des associations charitables dont le but est d'envoyer des familles "indigentes" en vacances au bord de la mer...

Après avoir intégré la notion aliénante de travail obligatoire afin de plaire aux dieux républicains de son époque (dieux parfaitement démocratiques dans la gestion de l'imbécillité collective), le citoyen de nos latitudes a fini par se sentir obligé de croire aux vertus sanitaires et sociales du sel marin et de la brûlure solaire pour s'accomplir, pense-t-il.

Il serait temps de criminaliser la mentalité de ces bovins générant tant de fumée et de vent sous le soleil !

jeudi 16 juillet 2009

851 - A Ostende

A Ostende l'onde est un songe, la lumière une vague, l'écume une bière âcre.

Là-bas les mouettes se lamentent et les hommes ont l'âme lourde, ce qui est hautement réjouissant car à Ostende tout ce qui gémit est béni.

On vient à Ostende non pour y mourir mais pour voir mourir : dans cette ville en perpétuel automne la mélancolie est un spectacle intime. Les nuées y sont sombres, les âmes brumeuses, les flots lumineux.

A Ostende au casino face à la mer on joue, on perd, on pleure : on est heureux.

Dans cette capitale de la nostalgie l'amour est lunaire, la mort intermédiaire, la vie un interminable regret.

L'existence y est pâle, sereine, quasi funèbre. C'est la chose la plus délicieuse d'Ostende.

A Ostende il y a plein de vieilles en rouge à lèvres qui traînent leurs secrets d'amour glorieux et désuets : dans la ville flamande une tendre poussière recouvre les coeurs séniles.

Ostende est une ville égarée entre la mer et les étoiles, figée dans un siècle de naphtaline.

jeudi 9 juillet 2009

850 - Voyage dans l'étrange

C'était le soir, la forêt était dense, ténébreuse. A peine eus-je pénétré dans la sylve que des sirènes mystérieuses se mirent à retentir autour de moi. Impossible d'identifier la nature de ces mugissements venus des profondeurs -ou des hauteurs- d'un autre monde... Je m'enfonçai dans la forêt, plus intrigué qu'effrayé tandis que se turent progressivement les sirènes. Là, je croisai un homme à tête de cheval. Non, ça n'était pas une tête d'équidé mais un front de bronze. Et puis non, il avait une tête d'homme. Avec des pommettes pareilles à celles des Mongols. Mais d'où tenait-il ces oreilles de chien ? Non, il avait une face ordinaire. En fait je ne savais plus. Étaient-ce ses mains qui attirèrent mon attention ? Des écailles oranges les recouvraient. Il tenait une pétition qu'il semblait vouloir me faire signer. Mais non, ses mains étaient normales... Avait-il vraiment une tête de cheval ? Je refusai de signer sa pétition. Il partit au galop.

Une main me tapa sur l'épaule. Je me retournai. D'une voix sonore et ridicule, un miroir s'excusa de ne pas être à la hauteur de mon image. Le miroir me parlait à travers une ombre qu'il recelait en lui : je pensai à un reflet capturé, prisonnier de la glace. Je brisai l'importun. Entre temps l'homme à tête d'homme ou de chauve-souris ou de cheval -comment savoir ?- parti un instant plus tôt au galop revint aussi vite vers moi en faisant des yeux placides et je signai sa pétition sans discuter. Cinq écailles tombèrent sur la feuille. Non, en fait c'était la main qui venait de me taper sur l'épaule : la silhouette du miroir survécut au bris pour se matérialiser devant moi et faire tomber sa main comme cinq étoiles oranges sur la pétition dûment signée.

Les sirènes reprirent leur concert monocorde. Une pluie de cordes s'abattit sur la forêt. A l'aide d'arrêtes de poissons surgies de nulle part, je confectionnai une échelle rigide. Très vite, elle atteignit des dimensions célestes. Je grimpai aussitôt vers la cime des arbres. En descendant le gouffre, je rencontrai un puits bavard. Il se montra intarissable sur les questions de sociologie. Je ne compris rien à ses discours sans fin. Enfin, j'eus faim. Je sortis de la forêt par une porte enfarinée.

Cette curieuse histoire n'est pas un songe. J'ai vraiment signé la pétition. Contre le CPE ? Pour l'abattage des arbres morts en Sicile ? Contre la sortie des langues des vipères jaunes de Provence entre mai et juin ? Pour la pêche à la truite ? Contre l'heure d'été dans le département de la Meuse ? Je ne saurais le dire. Mais j'ai signé la pétition du cheval bipède, soyez-en sûrs.

De ma main couverte d'écailles orange.

mercredi 8 juillet 2009

POUR CONCURRENCER MEETIC

Blog de rencontres en tous genres. Gratuit, propre, sain, libre !

SUR L'INITIATIVE DE RAPHAËL ZACHARIE DE IZARRA

Ce BLOG de rencontres à la prétention de concurrencer (même si c'est de manière humble) le site de rencontres payant MEETIC sur des bases gratuites, saines, désintéressées dans le but de produire une dynamique constructive d'échanges humains de qualité.

http://amether.blogspot.com/

Pour faire humblement concurrence à l'inévitable -mais très commercial- MEETIC, nous proposons un espace de rencontres entre gens adultes et responsables.

"Gens adultes et responsables", donc par définition capables de discernement et sachant prendre en main leur destin.

Les pornocrates invétérés, les personnalités déviantes, les esprits malfaisants et autres âmes malsaines en quête de vils profits et diverses bassesses (aux antipodes de l'esprit de ce blog de rencontres) se discréditeront et s'élimineront par conséquent d'eux-mêmes en venant y déposer leurs annonces nuisibles.

Sur ce blog de rencontres nous n'infantilisons pas les gens. La liberté y est totale. Vous userez de cette liberté selon votre degré de maturité en assumant les conséquences de vos éventuelles inconduites. Nous misons sur le sens des responsabilités, l'intelligence et la courtoisie de chacun pour que cet espace choisi demeure sain, digne, constructif.

Le but est de se faire rencontrer les hommes et les femmes -pour l'amour ou pour l'amitié-, de briser l'isolement de certaines personnes, de créer ou d'agrandir des cercles conviviaux, intellectuels, voire mondains, et cela dans un esprit de total désintéressement.

Bien que ce lieu ait la prétention d'être élitiste, il est ouvert à toute personne majeure sans aucune restriction. Aussi, à chacun de faire l'effort nécessaire pour entretenir la tenue et la réputation de ce blog de rencontres. Seule exigence : être à la hauteur de ses propres desseins. En d'autres termes, que celui qui souhaite faire des rencontres de qualité s'en donne les moyens !

Alors n'hésitez pas, hommes, femmes, beaux esprits, âmes chastes ou casanovas d'envergure, vous qui avez les moyens de vos prétentions passez directement votre annonce en ces lieux et faites vivre ce blog de rencontres totalement libre, gratuit et nécessairement propre puisque auto-géré par les participants eux-mêmes.

Bonne chance à tous !

(Postez simplement vos annonces dans "commentaires", elles seront agencées dans les plus brefs délais)

http://amether.blogspot.com/